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Investissement Locatif 2025 : Nouvelles Règles Fiscales et Expertise Adaptée

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    Romaric JOLY
  • il y a 12 minutes
  • 13 min de lecture

L'année 2025 marque un tournant décisif pour l'investissement locatif en France. Entre la fin du dispositif Pinel, les nouvelles contraintes énergétiques et les réformes fiscales annoncées pour 2026, les investisseurs doivent repenser entièrement leur stratégie. Cette révolution réglementaire, loin d'être anecdotique, redéfinit les règles du jeu et impose une approche plus professionnelle et technique de l'investissement immobilier.


Investissement locatif 2025/2026

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : depuis le 1er janvier 2025, tous les logements classés G au DPE sont interdits à la location [1]. Cette mesure, qui touche plusieurs centaines de milliers de biens, illustre parfaitement la nouvelle donne. L'époque où l'on pouvait investir dans n'importe quel bien en comptant uniquement sur l'effet de levier fiscal est révolue. Désormais, la performance énergétique, la qualité technique du bâti et la conformité réglementaire deviennent des critères déterminants pour la rentabilité d'un investissement.


Dans le Var, cette évolution prend une dimension particulière. Le parc immobilier ancien, souvent chargé d'histoire et de charme méditerranéen, présente des défis techniques spécifiques. Les bastides provençales, les mas traditionnels et même les constructions des années 1960-1980 nécessitent une expertise approfondie pour évaluer leur potentiel locatif dans ce nouveau contexte réglementaire.


Cette mutation du marché de l'investissement locatif ne constitue pas seulement un défi, mais aussi une opportunité pour les investisseurs avisés. Ceux qui sauront anticiper les nouvelles exigences, identifier les biens à fort potentiel et éviter les pièges techniques bénéficieront d'un avantage concurrentiel décisif. L'expertise technique devient ainsi un outil stratégique, au même titre que l'analyse financière ou l'étude de marché.



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Les nouvelles règles Fiscales : Un paysage en pleine recomposition


La fin d'une époque : Adieu au dispositif pinel


Le 31 décembre 2024 a marqué la fin officielle du dispositif Pinel, pilier de l'investissement locatif défiscalisé depuis 2014. Cette disparition, annoncée de longue date, bouleverse les stratégies d'investissement et oblige les investisseurs à repenser leurs approches [2]. Seuls les investisseurs ayant réservé un bien avant cette date bénéficient d'un délai de grâce jusqu'au 31 mars 2025 pour finaliser leur acquisition.


Cette transition ne s'est pas faite sans heurts. Le dispositif Pinel, malgré ses défauts reconnus, offrait une visibilité fiscale appréciée des investisseurs. Sa suppression laisse un vide que les nouveaux dispositifs peinent à combler. Le Denormandie, prolongé jusqu'en 2027, ne séduit que modestement avec seulement 2 091 foyers bénéficiaires en 2025 [3]. Cette faible adoption s'explique par des contraintes plus strictes et une complexité administrative accrue.


Le nouveau dispositif Loc'Avantages, censé prendre le relais, connaît des débuts difficiles. Les conditions d'éligibilité, plus restrictives que celles du Pinel, découragent de nombreux investisseurs. De plus, l'absence de recul sur ce dispositif génère une méfiance compréhensible chez les investisseurs expérimentés.


Cette évolution marque un changement de philosophie dans la politique publique du logement. L'État privilégie désormais la rénovation de l'existant à la construction neuve, comme en témoigne le succès relatif du dispositif Denormandie dans certaines zones. Cette orientation impose aux investisseurs de développer de nouvelles compétences, notamment en matière d'évaluation technique des biens anciens.

La réforme des plus-values : Vers une taxation renforcée


L'année 2026 s'annonce comme un tournant majeur pour la fiscalité des plus-values immobilières. Le projet de loi de finances prévoit plusieurs mesures qui pourraient considérablement alourdir la facture fiscale des investisseurs [4]. La plus symbolique concerne la réduction de la durée d'exonération, qui passerait de 22 à 17 ans de détention.


Cette mesure, si elle était adoptée, révolutionnerait les stratégies d'investissement à long terme. Actuellement, un investisseur peut espérer une exonération totale d'impôt sur les plus-values après 22 ans de détention pour l'impôt sur le revenu et 30 ans pour les prélèvements sociaux. La réduction à 17 ans pour l'impôt sur le revenu modifierait significativement les calculs de rentabilité, particulièrement pour les investissements patrimoniaux.


Parallèlement, une hausse de 1,4 point des prélèvements sociaux était envisagée, portant le taux global de taxation de 36,2% à 37,6% [5]. Cette mesure, bien que rejetée par le Sénat, illustre la tendance à l'alourdissement fiscal qui pèse sur l'investissement immobilier. Les investisseurs doivent désormais intégrer cette incertitude fiscale dans leurs projections financières.


Plus inquiétant encore, un rapport de la Cour des Comptes évoque trois scénarios de réforme radicale de l'imposition des plus-values [6]. Le plus extrême prévoit la suppression pure et simple des abattements pour durée de détention, alignant la fiscalité immobilière sur celle des valeurs mobilières. Une telle mesure transformerait fondamentalement l'attractivité de l'investissement immobilier français.

L'Évolution du statut fiscal des bailleurs


Une évolution moins visible mais tout aussi importante concerne le statut fiscal des bailleurs particuliers. Selon les dernières analyses, ces derniers évoluent progressivement d'un statut de "rentiers" vers celui d'"entrepreneurs" [7]. Cette mutation, encore en cours de définition juridique, pourrait avoir des implications majeures sur la fiscalité applicable aux revenus locatifs.


Cette évolution s'inscrit dans une logique européenne d'harmonisation fiscale. Elle vise à mieux encadrer les activités locatives professionnelles tout en maintenant un régime favorable pour les petits propriétaires. Cependant, la frontière entre ces deux catégories reste floue, créant une insécurité juridique préjudiciable aux investisseurs.


Les modalités pratiques de cette évolution demeurent restrictives, limitant son impact immédiat. Néanmoins, les investisseurs doivent anticiper ces changements dans leurs stratégies patrimoniales. L'expertise comptable et fiscale devient ainsi indispensable pour naviguer dans ce nouveau paysage réglementaire.

L'IFI : Vers une Réforme de l'Impôt sur la Fortune Immobilière


L'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) fait également l'objet de discussions au Parlement. Le Sénat a récemment débattu d'une réforme qui exclurait l'investissement locatif de l'assiette de cet impôt [8]. Cette mesure, si elle était adoptée, constituerait une bouffée d'oxygène pour les gros patrimoines immobiliers.


L'argument avancé par les sénateurs est pragmatique : "seul l'immobilier est taxé, y compris des logements qui servent à loger des gens". Cette approche reconnaît l'utilité sociale de l'investissement locatif et pourrait encourager les investissements dans ce secteur. Cependant, cette réforme reste incertaine et dépend largement des équilibres politiques futurs.


Pour les investisseurs varois, cette évolution pourrait être particulièrement bénéfique. Le département, avec ses prix immobiliers élevés, compte de nombreux patrimoines dépassant le seuil de 1,3 million d'euros de l'IFI. Une exonération de l'investissement locatif libérerait des capacités d'investissement significatives.


Cette incertitude fiscale illustre parfaitement la nécessité d'une expertise technique approfondie. Dans un environnement fiscal mouvant, la qualité intrinsèque du bien immobilier devient un facteur de sécurisation de l'investissement. Un bien techniquement irréprochable conservera sa valeur indépendamment des évolutions fiscales, contrairement à un bien présentant des défauts cachés ou des non-conformités.


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Les Contraintes énergétiques : Quand la performance devient obligatoire


L'Interdiction des passoires thermiques : Une révolution en marche


L'Interdiction des passoires thermiques : Une révolution en marche


Depuis le 1er janvier 2025, tous les logements classés G au DPE sont officiellement interdits à la location [9]. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, marque une étape décisive dans la lutte contre les passoires thermiques. Elle concerne plusieurs centaines de milliers de logements sur le territoire national et transforme radicalement les critères d'investissement locatif.


L'impact de cette interdiction dépasse largement le simple aspect réglementaire. Elle crée une segmentation du marché entre les biens conformes et ceux qui ne le sont pas. Les premiers bénéficient d'une prime de rareté croissante, tandis que les seconds subissent une dévalorisation parfois drastique. Cette dichotomie s'accentuera avec l'interdiction progressive des logements classés F, dont les modalités restent à préciser.


Dans le Var, cette évolution prend une dimension particulière en raison des spécificités du parc immobilier local. De nombreuses constructions anciennes présentent des performances énergétiques dégradées. Les mas provençaux, les bastides traditionnelles et même certaines constructions des années 1970-1980 peuvent se retrouver dans cette catégorie. L'expertise technique devient donc cruciale pour identifier les biens rénovables et ceux qui ne le sont pas.


Le gel des loyers, instauré depuis août 2022 pour les passoires thermiques, aggrave encore la situation [10]. Les propriétaires de ces biens se trouvent dans une impasse : ils ne peuvent plus augmenter les loyers, ne peuvent plus louer les biens les plus dégradés, et doivent investir massivement pour remettre leurs biens aux normes. Cette situation génère des opportunités d'acquisition intéressantes pour les investisseurs capables d'évaluer précisément les coûts de rénovation.


Le DPE Collectif : Nouvelles obligations pour les copropriétés


L'année 2025 a également vu l'entrée en vigueur du DPE collectif obligatoire pour les immeubles de 50 à 200 lots [11]. Cette mesure peut avoir des conséquences majeures sur la rentabilité d'un investissement en copropriété. Elle impose une transparence nouvelle sur les performances énergétiques des parties communes et peut révéler des besoins de travaux importants.


Pour l'investisseur, cette obligation crée de nouveaux risques mais aussi de nouvelles opportunités. Un immeuble bien classé au DPE collectif bénéficiera d'une valorisation, tandis qu'un immeuble mal classé subira une décote. Plus important encore, cette classification peut déclencher des obligations de travaux votées en assemblée générale, impactant directement les charges.


L'expertise technique prend ici tout son sens. Elle permet d'anticiper les résultats du DPE collectif, d'évaluer les travaux nécessaires et leur coût, et de négocier le prix d'acquisition en conséquence. Dans le contexte varois, où de nombreux immeubles anciens présentent des défis énergétiques spécifiques, cette expertise devient indispensable.


L'encadrement des loyers : Extension et pérennisation


Le dispositif expérimental d'encadrement des loyers, qui devait prendre fin en 2026, fait l'objet de discussions pour sa prolongation et son extension [12]. Cette évolution pourrait modifier les équilibres du marché locatif dans les zones tendues. Les investisseurs doivent intégrer cette possibilité dans leurs projections de rentabilité.


L'encadrement des loyers limite les possibilités d'augmentation des loyers et impose des plafonds. Son extension à d'autres métropoles, notamment dans le Sud-Est, pourrait affecter la rentabilité des investissements.


Cette contrainte renforce l'importance de la qualité technique du bien. Dans un marché où les loyers sont plafonnés, la différenciation se fait par la qualité du logement, sa performance énergétique et ses équipements. Un bien irréprochable pourra justifier un loyer au plafond, tandis qu'un bien présentant des défauts devra accepter une décote.

La Prime aux biens performants


Cette évolution réglementaire crée mécaniquement une prime de marché pour les biens performants. Les logements présentant une forte adaptabilité et une performance environnementale élevée bénéficient d'une prime de valeur pouvant atteindre 15 à 20% [13].


Cette valorisation différenciée transforme les stratégies d'investissement. La performance technique devient un critère aussi important que l'emplacement.


Pour les investisseurs varois, cette évolution ouvre des perspectives intéressantes. L'expertise technique permet d'identifier les biens à fort potentiel et d’éviter ceux qui risquent une dévalorisation réglementaire.


Cette prime aux biens performants s'accompagne d'une pénalité croissante pour les biens dégradés. Les logements ne respectant pas les nouvelles normes subissent une double peine : interdiction de location et dévalorisation patrimoniale. Cette situation crée des opportunités d'acquisition à prix décotés pour les investisseurs capables d'évaluer précisément les coûts de remise aux normes.


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L'Interdiction des Passoires Thermiques : Une Révolution en Marche


Depuis le 1er janvier 2025, tous les logements classés G au DPE sont officiellement interdits à la location [9]. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, marque une étape décisive dans la lutte contre les passoires thermiques. Elle concerne plusieurs centaines de milliers de logements sur le territoire national et transforme radicalement les critères d'investissement locatif.


L'impact de cette interdiction dépasse largement le simple aspect réglementaire. Elle crée une segmentation du marché entre les biens conformes et ceux qui ne le sont pas. Les premiers bénéficient d'une prime de rareté croissante, tandis que les seconds subissent une dévalorisation parfois drastique. Cette dichotomie s'accentuera avec l'interdiction progressive des logements classés F, dont les modalités restent à préciser.


Dans le Var, cette évolution prend une dimension particulière en raison des spécificités du parc immobilier local. De nombreuses constructions anciennes, notamment dans l'arrière-pays, présentent des performances énergétiques dégradées. Les mas provençaux, les bastides traditionnelles et même certaines constructions des années 1970-1980 peuvent se retrouver dans cette catégorie. L'expertise technique devient donc cruciale pour identifier les biens rénovables et ceux qui ne le sont pas.


Le gel des loyers, instauré depuis août 2022 pour les passoires thermiques, aggrave encore la situation [10]. Les propriétaires de ces biens se trouvent dans une impasse : ils ne peuvent plus augmenter les loyers, ne peuvent plus louer les biens les plus dégradés, et doivent investir massivement pour remettre leurs biens aux normes. Cette situation génère des opportunités d'acquisition intéressantes pour les investisseurs capables d'évaluer précisément les coûts de rénovation.


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L'expertise traditionnelle ne suffit plus. L'expertise avant achat doit désormais évaluer non seulement l'état technique du bien, mais aussi son potentiel locatif dans le nouveau contexte réglementaire.Cette expertise élargie évalue :


  • La conformité énergétique actuelle et future du bien.

  • Les possibilités d'amélioration (chiffrage précis des coûts et gains).

  • Les risques techniques affectant la rentabilité locative (humidité, défauts structurels, non-conformités).


Dans le Var, l'expertise fissures et l'expertise humidité deviennent des compléments indispensables en raison des spécificités climatiques et géologiques locales (sols argileux, climat méditerranéen).L'Évaluation du Potentiel Énergétique : Clé de la Rentabilité FutureL'expertise énergétique constitue le cœur de l'analyse technique. Elle ne se contente pas d'établir le DPE actuel, mais projette ses performances futures pour anticiper les investissements nécessaires et évaluer leur rentabilité.


Cette évaluation examine plusieurs scénarios, intégrant les aides publiques disponibles (MaPrimeRénov', CEE, etc.) et calcule les temps de retour sur investissement. Elle prend en compte les spécificités techniques et climatiques locales (climatisation estivale, mistral, systèmes solaires).


Cette dimension prospective permet d'identifier les "pépites" du marché (biens déclassés à fort potentiel) et d'éviter les "pièges" (investissements disproportionnés).L'Analyse des Risques Techniques Spécifiques à la Location L'investissement locatif expose le propriétaire à des risques techniques spécifiques (usure accélérée, dégradations, obligations d'entretien).


L'expertise doit identifier ces risques et proposer des solutions préventives. Cette analyse évalue la robustesse des équipements et installations face à un usage locatif intensif (revêtements, sanitaires, systèmes CVC).


Dans le Var, elle intègre les contraintes du climat méditerranéen. L'expertise vérifie également les risques de non-conformité réglementaire (installations électriques/gaz, accessibilité, sécurité incendie) pour éviter des mises en demeure coûteuses et des périodes de vacance locative. Cette approche préventive est cruciale pour le calcul de rentabilité.


L'Expertise Juridique et Réglementaire : Naviguer dans la Complexité. L'expertise moderne intègre une veille juridique constante. Elle vérifie la conformité du bien aux réglementations en vigueur et anticipe les évolutions futures. Cette approche préventive sécurise l'investissement. Elle examine la conformité urbanistique (autorisations, règles d'urbanisme locales, servitudes) et la conformité aux réglementations locatives spécifiques (surface minimale, équipements obligatoires), notamment dans les zones protégées du Var. Une non-conformité peut interdire la location ou imposer des travaux coûteux. Le Calcul du ROI de l'Expertise :


Un Investissement Rentable. L'expertise technique représente un coût initial non négligeable (entre 800 et 2 500 euros [14]), mais il doit être mis en perspective avec les économies et gains qu'elle permet de réaliser.


Elle permet :

  • D'éviter l'acquisition de biens présentant des défauts cachés coûteux.

  • D'identifier les négociations possibles sur le prix d'achat.

  • D'optimiser les investissements de rénovation en hiérarchisant les priorités.


Les gains indirects sont tout aussi importants : accélération de la mise en location, sécurisation de la relation locative, préservation de la valeur patrimoniale. Dans le contexte varois (investissement de 300 000 euros), une expertise à 1 500 euros peut générer un retour sur investissement de 10 à 1.Stratégies d'Investissement Adaptées au Marché Varois.


Tirer Parti des Spécificités Locales.


Le marché immobilier varois présente des caractéristiques uniques : forte demande locative, faibles taux de vacance et loyers soutenus. La saisonnalité marquée ouvre des perspectives intéressantes pour la location meublée touristique, qui nécessite une expertise technique renforcée.Le patrimoine immobilier ancien du Var (mas provençaux, bastides) a un potentiel de valorisation important après rénovation et mise aux normes énergétiques. La proximité de pôles économiques dynamiques (Toulon, Cannes, Nice) maintient une demande locative stable pour les résidences principales.Optimiser la Fiscalité dans le Nouveau ContexteLa fin du Pinel impose une révision des stratégies d'optimisation fiscale, renforçant l'importance de la rentabilité intrinsèque du bien.


  • Denormandie (jusqu'en 2027) : Opportunités pour la rénovation de biens anciens dans certaines communes varoises éligibles.

  • Déficit foncier : Très attractif pour les biens anciens nécessitant des travaux importants (déduction des travaux des revenus fonciers et autres revenus dans la limite de 10 700 euros par an).

  • LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) [15] : Conserve ses avantages (amortissement du bien et du mobilier), générant souvent une fiscalité nulle. Idéal pour la location meublée touristique.

Anticiper les Évolutions RéglementairesLa stratégie doit intégrer les évolutions prévisibles pour éviter les obsolescences prématurées.


  • Passoires thermiques : Anticiper les futures exigences, notamment pour les biens classés F au DPE.

  • Encadrement des loyers : Veille réglementaire sur l'extension possible à des villes comme Nice ou Toulon.

  • Accessibilité et sécurité incendie : Les nouvelles exigences évoluent régulièrement. L'expertise permet d'anticiper les adaptations futures.

  • Digitalisation : Évaluer la capacité du bien à intégrer la connexion internet haut débit, la domotique et les équipements connectés.


Construire un Portefeuille RésilientLa diversification géographique et typologique est cruciale. Un portefeuille équilibré (littoral/arrière-pays, ancien/récent, résidentiel/touristique) résiste mieux aux fluctuations.Cette diversification doit s'accompagner d'une expertise technique systématique pour chaque acquisition. Une structure financière solide permet de traverser les périodes difficiles et de saisir les opportunités.Conclusion : L'Expertise, Boussole de l'Investisseur ModerneL'investissement locatif de 2025 est devenu un environnement complexe et mouvant. L'expertise technique n'est plus un luxe mais une nécessité absolue pour sécuriser et optimiser ses investissements.Une Révolution Silencieuse mais Profonde.


Les changements observés en 2025 (fin du Pinel, interdiction des passoires thermiques, réformes fiscales 2026) imposent de repenser entièrement ses stratégies. L'expertise technique devient l'outil qui permet cette adaptation réussie.Le Var, Laboratoire des Nouvelles StratégiesLe département du Var constitue un terrain d'expérimentation privilégié. La diversité de son patrimoine et ses défis techniques spécifiques en font un laboratoire idéal pour les stratégies d'investissement modernes. L'expertise en bâtiment spécialisée dans le contexte varois apporte une valeur ajoutée décisive.


L'Expertise, Investissement le Plus Rentable.


Dans un environnement où les marges d'erreur se réduisent, l'expertise technique représente paradoxalement l'investissement le plus rentable. Pour quelques milliers d'euros, elle permet d'éviter des erreurs de dizaines de milliers d'euros et d'optimiser la rentabilité sur des décennies.Vers une Professionnalisation de l'InvestissementL'évolution du marché s'accompagne d'une professionnalisation croissante des acteurs. L'expertise technique participe pleinement à cette professionnalisation en apportant la rigueur et l'objectivité nécessaires.


L'Avenir Appartient aux Investisseurs Éclairés.


L'investissement locatif de demain appartiendra à ceux qui sauront combiner vision stratégique et expertise technique. Cette évolution est une opportunité pour les investisseurs prêts à s'adapter, favorisant une approche patrimoniale durable. L'investissement locatif de 2025 exige une nouvelle approche, plus technique et plus rigoureuse. Faire appel à un expert en bâtiment spécialisé est une nécessité.Ressources ComplémentairesChecklist de l'Investisseur Locatif 2025

  • Avant l'acquisition :

    • Vérification du DPE et projection des évolutions réglementaires

    • Expertise technique complète adaptée à l'investissement locatif

    • Analyse de la conformité aux réglementations locatives

    • Évaluation du potentiel d'amélioration énergétique

    • Calcul précis des coûts de remise aux normes

  • Optimisation fiscale :

    • Étude des dispositifs disponibles (Denormandie, déficit foncier, LMNP)

    • Anticipation des évolutions fiscales 2026

    • Structuration juridique optimale

    • Planification des travaux déductibles

  • Gestion locative :

    • Adaptation aux nouvelles contraintes énergétiques

    • Anticipation des évolutions réglementaires

    • Optimisation de la performance énergétique

    • Maintenance préventive technique

Quand Faire Appel à un Expert ?

  • Expertise obligatoire :

    • Tout investissement en bien ancien

    • Acquisition en copropriété (DPE collectif)

    • Biens nécessitant des travaux de rénovation

    • Investissement en zone à risques (argiles, inondations)

  • Expertise recommandée :

    • Investissement supérieur à 200 000 euros

    • Stratégie de location meublée touristique

    • Biens présentant des spécificités techniques

    • Première acquisition dans le Var


Références

[1] Service Public, "Interdiction de location des passoires thermiques", janvier 2025. Disponible sur : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A18332


[2] Blog Maslow, "Fin du Pinel en 2025 : comment continuer à défiscaliser ?", octobre 2025. Disponible sur : https://blog.maslow.immo/loi-pinel-2025/


[3] Magnolia, "Investissement immo : Loc'Avantages et Denormandie, 2 dispositifs boudés", novembre 2025. Disponible sur : https://www.magnolia.fr/actualites/immobilier/loc-avantages-denormandie-pourquoi-investisseurs-boudent-dispositifs-immobiliers


[4] Tanit Immobilier, "Plus-values immobilières : ce qui pourrait changer dès 2026", novembre 2025. Disponible sur : https://www.tanit-immobilier.com/immobilier-et-gestion/plus-values-immobilieres-ce-qui-pourrait-changer-des-2026/


[5] PAP, "Immobilier : le budget 2026 rejeté, les propriétaires (encore) sacrifiés", novembre 2025. Disponible sur : https://www.pap.fr/actualites/immobilier-le-budget-2026-rejete-les-proprietaires-encore-sacrifies/a29175


[6] Les Échos, "Immobilier : les 3 scénarios chocs pour réformer l'impôt sur les plus-values", novembre 2025. Disponible sur : https://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/immobilier-les-3-scenarios-chocs-pour-reformer-limpot-sur-les-plus-values-2201187


[7] Meilleur Taux, "Immobilier locatif : les bailleurs particuliers changent de statut fiscal", novembre 2025. Disponible sur : https://www.meilleurtaux.com/credit-immobilier/actualites/2025-novembre/immobilier-locatif-bailleurs-particuliers-changent-statut-fiscal.html


[8] Capital, "Budget 2026 : vers une réduction de l'impôt sur la fortune immobilière", décembre 2025. Disponible sur : https://www.capital.fr/economie-politique/budget-2026-vers-une-reduction-de-l-impot-sur-la-fortune-immobiliere-1521396


[9] Sonergia, "Interdiction de location de passoire thermique : le point en 2025", novembre 2025. Disponible sur : https://sonergia.fr/conseils-travaux/isolation/passoires-thermiques/location-dune-passoire-thermique-est-ce-encore-possible/


[10] IZI by EDF, "Tout savoir sur le gel de loyer des passoires thermiques", novembre 2025. Disponible sur : https://www.izi-by-edf-renov.fr/blog/gel-loyer-passoire-thermique


[11] Hellio, "DPE 2025 : quels sont les changements ?", décembre 2025. Disponible sur : https://particulier.hellio.com/blog/actualites/dpe-2025


[12] L'Humanité, "La gauche réclame une loi pour renforcer et étendre l'encadrement des loyers après 2026", novembre 2025. Disponible sur : https://www.humanite.fr/societe/acces-au-logement/ce-sujet-touche-des-millions-de-nos-concitoyens-la-gauche-reclame-une-loi-pour-renforcer-et-etendre-lencadrement-des-loyers-apres-2026


[13] Annabelle Bourg Avocat, "Refonte du droit immobilier en 2025 : Anticiper les mutations juridiques", décembre 2025. Disponible sur : https://www.annabellebourgavocat.fr/refonte-du-droit-immobilier-en-2025-anticiper-les-mutations-juridiques-et-opportunites-dinvestissement/


[14] Ingénieur Expert Bâtiment, "Combien coûte une expertise avant achat", 2025. Disponible sur : https://ingenieur-expert-batiment.fr/expertise-maison-guide-complet-pour-proteger-votre-patrimoine-immobilier/


[15] Cogedim, "LMNP 2025 : Ce qui change pour les investisseurs", 2025. Disponible sur : https://www.cogedim.com/le-neuf-decrypte/l-actu-du-neuf/lmnp-


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